Comme tout dirigeant mondial, Emmanuel Macron ne bénéficie pas d’un soutien à 100% de ses concitoyens. En effet, dans un sondage réalisé en octobre 2018 par Odoxa-Dentsu consulting, qui cherchait à évaluer la gestion et la popularité des six derniers présidents de l’Hexagone, Emmanuel Macron arrivait en cinquième position.
Les résultats de son administration n’ont pas forcément été ceux escomptés, notamment en matière d’économie, sa spécialité, ce qui explique sa faible popularité. Parmi les propositions faites par le candidat à la présidence de l’époque et actuel président, Macron, figurait la réduction du chômage à au moins 7 % et l’encouragement du développement de nouvelles entreprises dans le pays, le dirigeant étant considéré comme un défenseur de la participation des entreprises privées à l’économie.
La réduction des dépenses publiques et porno était également l’une de ses propositions les plus importantes, de même que la lutte contre le changement climatique et la lutte contre le terrorisme en France.
Les mesures économiques de l’actuel président lui ont valu le titre de « président des riches » dans l’opinion publique. En 2018, il a fait voter une réforme fiscale qui a consisté à retirer les actions et l’assurance-vie de l’impôt de solidarité sur la fortune pour les remplacer par un impôt sur la fortune immobilière. Cette mesure ne bénéficie qu’à environ 300 000 Français et coûte plus de 3,2 milliards d’euros au budget national.
Dans l’ensemble, les mesures économiques du chef de La République en Marche n’ont eu pratiquement aucun impact, ni positif ni négatif, sur la classe moyenne française, tandis que les plus pauvres ont vu leur qualité de vie diminuer et que les plus riches ont le plus bénéficié des mesures du chef d’État, selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Sur le front de l’emploi, le taux de chômage est tombé à 7,8 % de la population active au premier trimestre 2020, soit le niveau le plus bas depuis 2008. Cependant, pendant la crise du COVID-19, le taux de chômage a légèrement augmenté.
En matière de politique étrangère, le président français estime que la France doit maintenir des troupes au Sahel et appelle
au soutien des autres pays européens, ainsi qu’au maintien de l’intervention militaire au Mali, qui a débuté en 2013.
La France contre la COVID-19
Selon un bilan général publié par les autorités sanitaires françaises en mai 2021, la gestion de la crise de la COVID-19 a été initialement « faible et insuffisante », le pays n’était pas préparé à faire face à la crise sanitaire, selon les experts. L’évaluation révèle une pénurie de masques, une lente mise en place de la stratégie de tests et des retards dans la planification logistique de la vaccination, tout dû à une centralisation excessive. La France a été l’une des nations les plus touchées en termes de décès dus au virus (1332 décès par million d’habitants).
Comme tous les pays du monde, la France a également subi les conséquences des confinements obligatoires dues au coronavirus. Pourtant, le document présenté par M. Macron et son équipe, bien que présentant des faiblesses dans la réponse sanitaire, a salué la réponse économique de xha mster pendant la pandémie.
En outre, les autorités affirment avoir profité de cette crise pour « apprendre de leurs erreurs », recommandant la nécessité d’un meilleur plan de préparation aux situations de crise, d’une meilleure coordination des dispositifs d’alerte, d’une amélioration de la sécurité des approvisionnements, d’un renforcement de la recherche et de la formation en matière de santé publique et de prévention du risque infectieux, entre autres.
Emmanuel Macron va-t-il relancer sa candidature à la présidentielle en 2022 ?
À ce jour, au moins 30 noms français sont connus pour être candidats à la présidence lors des élections qui se tiendront en avril 2022. Marine Le Pen, Jean Frederic Poisson, Jean Luc Mélenchon, Xavier Bertrand, Anne Hidalgo et Eric Zemmour sont quelques-uns des noms qui circulent actuellement dans la politique française, bien qu’aucun n’ait officiellement déclaré sa candidature, car il faudra attendre mars 2022 pour connaître les noms officiels des candidats après la validation de leur candidature par le Conseil constitutionnel.
À ce jour, l’éventuelle candidature de Macron à sa réélection reste un mystère, l’Élysée étant resté très discret sur cette information. Cependant, selon Harris Interactive, l’intention de vote pour Emmanuel Macron oscille autour de 23%, tandis que la deuxième place est disputée entre les deux candidats les plus forts de l’ultra-droite, Marine Le Pen ou Eric Zemmour, tandis que Xavier Bertrand est en quatrième position ayant 14% d’intention de vote, en supposant qu’il soit le candidat de la droite.
Dans un hypothétique second tour, un sondage fait par Ifop-Fiducial pour Le Figaro en octobre 2021 a montré que l’actuel président obtiendrait entre 25 et 27 % du soutien du peuple au second tour, soit dix points d’avance sur le candidat d’extrême droite.